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Le pétrole est une énergie fossile qui, par définition, s’épuise progressivement sur toute la planète. Or, les pays industrialisés restent les plus dépendants aux combustibles fossiles, le pétrole et le gaz fournissant ensemble près de 70% des ressources énergétiques utilisées aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Dans cet article, nous revenons sur les différentes crises qui secouent les pays industrialisés, ainsi que sur les différentes alternatives engagées pour réduire l’épuisement du pétrole…

Zoom sur la crise du pic pétrolier

La préoccupation autour des énergies fossiles ne date pas d’hier, et certains géologues tels que King Hubbert avait prédit dès 1956 le déclin rapide et irréversible de la production. Ce dernier utilisait ainsi une courbe sous la forme d’une cloche. Sur cette courbre, il a fait apparaitre un pic d’exploitation (1969) suivi d’un fort déclin. Ce déclin entrainera ainsi forcément une augmentation du tarif du pétrole. La conséquence étant, à terme, une incapacité totale de répondre à la demande du marché.

Le Dr Colin J. Campbell s’est largement basé sur cette courbe, dans son livre édité en 1999 et intitulé : « La prochaine crise pétrolière ». Spécialiste reconnu du domaine des hydrocarbures, Colin J. Campbell est également l’un des administrateurs du Centre d’Analyse du Tarissement du Pétrole – en anglais, ODAC. Campbell précise ainsi les contours de ce qu’il appelle le « phénomène de latence », qui traduit la période entre le moment de la découverte du pétrole et la production maximale. Ce délai est sujet à des évolutions, notamment grâce aux avancées technologies en termes d’extraction.

Les demandes de pétrole continuent d’augmenter

Les estimations fixées à l’époque par Campbell pourraient se révéler exactes, selon certains indices et observations de conseillers énergétiques. Ainsi en 2004, le prix du pétrole brut avait atteint et dépassé les 50$ par baril. On avait alors parlé de plafonnement de production de pétrole conventionnelle. Mais la part la plus important de la contribution à l’élévation du pétrole est à chercher du côté des économies en croissance, comme en Chine. Le pays prévoyait ainsi en 2015 un pic à 200 millions de tonnes. Un chiffre qu’il conviendrait de comparer avec l’époque communiste de 1949 et ses 120 000 tonnes de pétrole. Ainsi, la Chine est en passe de devenir le deuxième plus grand consommateur de cette énergie fossile après les Etats-Unis. Ses importations ont également été importantes au cours des 10 dernières années.

Les alternatives pour réduire l’épuisement du pétrole

Réduire efficacement l’épuisement du pétrole passe irrémédiablement par l’efficacité énergétique, c’est-à-dire par l’optimisation de la consommation des ressources fossiles. Etant donné que ce type d’énergie fera encore partie de notre quotidien encore quelques années, pour devenir progressivement une composante du mix énergétique, il parait indispensable d’améliorer le rendement des installations et des transports.

Face à cette situation, l’Agence internationale de l’énergie – ou AIE, prévoit que la demande mondiale d’énergie pourrait augmenter de 45% d’ici à l’année 2030. Un chiffre qui trouve sa source dans la croissance démographique mondiale ainsi que dans l’industrialisation de pays comme la Chine ou l’Inde. Ces deux pays comptabilisent à eux seuls près de 2 milliards d’habitants. A la vue du rythme de consommation actuel, il est estimé que le pétrole pourrait arriver à épuisement d’ici à 54 ans sur toute la planète.

Maintenant que vous en savez plus sur ODAC, vous n’allez plus entendre parler du Centre d’Analyse du Tarissement du Pétrole soit en anglais le « Oil Depletion Analysis Center » mais plutôt des articles de blog tournés bio, nature et environnement !

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